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вторник, 27 мая 2014 г.

Actualites (IV annee) Des associations s'alarment de la situation «catastrophique» des migrants à Calais (iv anee)

Des associations s'alarment de la situation «catastrophique» des migrants à Calais Alors que trois camps de migrants doivent être démantelés mercredi, dix associations, dont Médecins du Monde et le Secours catholique, s'inquiètent des conséquences sanitaires. «La situation à Calais se détériore dans un silence assourdissant.» C'est par ces mots que s'ouvre la lettre ouverte que dix associations humanitaires, dont Médecins du Monde et le Secours catholique, ont adressée mardi au premier ministre Manuel Valls ainsi qu'à Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, et Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Ce que dénoncent ces associations? Le démantèlement prévu mercredi des trois camps de migrants - qui regroupent quelque 600 personnes - alors même qu'une épidémie de gale s'y est développée. «Bien que nous ayons alerté de manière répétée les pouvoirs publics sur les enjeux de santé publique que représente cette situation, aucune réponse correcte n'a à ce jour été apportée» est-il écrit dans la lettre ouverte. Il y a une semaine, les associations ont été reçues par Denis Robin, le préfet du Pas-de-Calais. À l'issue de cette réunion, il a annoncé à la presse le démantèlement des trois camps de Calais. «Devant cette concentration de plus en plus forte sur les squats du domaine public portuaire, devant cette violence de plus en plus notable entre les réseaux et les problèmes d'insalubrité, nous sommes obligés de veiller à l'ordre public» a-t-il déclaré selon les propos relayés par France 3 Nord - Pas-de-Calais. Il a ajouté que le démantèlement sera «accompagné d'une prise en charge et d'une mise à l'abri des migrants les plus fragiles.» Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs indiqué qu'un «hébergement des mineurs sera proposé par le Conseil général» et qu'un «hébergement sera systématiquement proposé aux adultes.

воскресенье, 25 мая 2014 г.

Conversation (IV annee) Pourquoi l’immigration n’est pas un problème (iv annee)

Pourquoi l’immigration n’est pas un problème « A force de marteler que l’immigration est un problème, l’immigration devient un problème, y compris pour des gens qui n’ont jamais vu un immigré de leur vie » (François Gemenne). Depuis les années 80 où le Front national a posé le traitement de l’immigration comme étant un problème, le thème de l’immigration devient dès lors un thème voire LE thème de toute campagne électorale. Selon François Gemenne , chercheur enseignant à Sciences Po, Le débat politique français sur l’immigration ? « Il repose quasiment entièrement sur de l’émotionnel, de l’idéologique, du fantasme et de la peur. » Alors, l'immigration est-elle un problème ? Quelques faits… Faut-il le rappeler, la France connait un siècle d’immigration. En 1931, 6,6 % de la population était déjà composée de personnes immigrées. Après 1973 et la crise pétrolière, leur part cesse de croitre. Elle repartira à la hausse dans les années 2000. En 2011, les immigrés représentent 9% de la population française alors qu’en Allemagne ou encore aux Etats-Unis ils représentent 13 %. Qui sont-ils ? Sans surprise, les immigrés en France viennent principalement des pays anciennement colonisés Autre idée reçue : qui n’a jamais entendu dire que les immigrés prenaient nos emplois et faisaient baisser les salaires (propagande du Front National aidant !) ?! Or, toutes les études économiques internationales concluent le contraire. Et rappellent que l’immigration présente un impact positif sur le marché du travail à long et moyen terme. Les immigrés produisent et consomment des biens et des services avec un effet positif sur la croissance. Enfin dernière idée sur laquelle j’aimerais m’arrêter : pour beaucoup, l’immigration serait un fardeau pour les finances publiques. Et, depuis la crise, cette idée devient une conviction bien ancrée chez beaucoup de nos concitoyens ! et Pourtant… ! Pourtant, l’immigration rapporte 12 Milliards d’euros au budget de l’état ! Soit 2.250 euros par personne immigrée, contre 1.500 euros pour les natifs. Pour toutes ces raisons, alors non, l’immigration n’est pas un problème ! Et François Gemenne de rajouter : « Oui, il y a des problèmes associés à l’immigration mais c’est la manière dont nous traitons les immigrés qui les crée » Car oui, si les banlieues se sont enflammées c’est parce que les immigrés et leurs enfants expriment leur souhait de faire partie de la société française. Bien sûr, on ne peut que rejeter la violence de cette expression ! Mais, ce qu’ils recherchent c’est une vraie intégration, une intégration par l’emploi, un logement plus décent et la fin des discriminations. Ne tombons plus dans ces discours populistes qui ne voit dans le thème de l’immigration qu’un réservoir de votes. C’est un mythe de croire qu’on pourra faire sans l’immigration d’après plusieurs spécialistes pour toutes beaucoup de raison mais aussi et peut être surtout car « Leur histoire est notre histoire » ! ainsi que des voisins européens. Halte aux idées reçues ! Commençons par balayer la première idée reçue : alors que les Français évaluent à 25 % la population immigrée, elle n’est en réalité que de 8,2 % en 2013. La France est aujourd’hui un des pays les moins ouverts à l’immigration.

Conversation (IV annee) La réalité de l'immigration en France : chiffrage et statistiques (iv annee)

Chaque année en France, entre 180.000 et 200.000 immigrés arrivent légalement sur le territoire (et environ 100.000 retournent dans leur pays). Cette immigration légale est au coeur du débat actuel. Nicolas Sarkozy a expliqué il y a une dizaine de jours que "nous avons trop d'étrangers sur notre territoire" et que "sur le mandat de cinq ans à venir, [il] considère que pour relancer dans de bonnes conditions l'intégration, il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons". Marine Le Pen quant à elle souhaite diviser par 20 l'immigration, en limitant le nombre de nouveaux immigrés à 10.000 par an. Difficile de parler d'immigration sans se faire insulter de raciste ou de démago. Mais bon, le Captain' va tout de même essayer, en vous présentant les chiffres et la réalité de l'immigration en France. Selon la dernière étude de l'INSEE de 2008, 8,4% des personnes vivant en France sont immigrés, ce qui représente 5,3 millions de personnes. Mais on se va pas se le cacher, lorsque l'on pense "immigrés", on pense en 1er lieu (sans se mentir) aux "immigrés africains". Sur les 5,3 millions d'immigrés, 2,2 millions sont nés dans un pays africains (soit 42,5% du total). Répartition Immigration par pays Le débat actuel porte sur les coûts et les apports de l'immigration. Si l'on regarde l'immigration uniquement d'un point de vue économique, ce qui est d'ailleurs assez contestable, la question est donc de savoir si les coûts pour l'Etat de la politique d'immigration (prestations sociales, intégration, maintien de l'ordre...) sont inférieurs ou supérieurs aux apports (main d'oeuvre, consommation, diversité dans l'emploi). Si vous attendez une réponse claire, le Captain' a le regret de vous annoncer que c'est impossible de mesurer cela précisément. De nombreuses études ont été réalisées sur ce sujet, pour des conclusions très diverses. Une équipe de chercheurs de l'université de Lille a estimé un impact positif de l'immigration sur les finances publiques de 12,4 mds d'euros par an (source ici), tandis qu'une autre étude de "Contribuables associés" estime un impact négatif de 26 mds d'euros par an (source ici). Pourquoi tant de différence? Car la 1ère étude s'intéresse uniquement aux contributions des immigrés (paiement impôts, TVA, CSG...) auxquelles sont retranchées les dépenses (retraites, RSA, alloc', chômage...). La seconde étude est plus large, en prenant en compte par exemple la hausse du budget de la police et de la justice pour faire face à l'immigration, le fait que certains emplois pour lesquels des immigrés payent des impôts auraient pu être occupés par des non-immigrés... Coût Immigration France Les chiffres présentés ci-dessus sont calculés pour une seule année, alors qu'il serait de plus préférable d'avoir une vision de long terme des coûts et bénéfices de l'immigration (impact futur sur les retraites, amortissement du coût d'intégration, structure par âge...). Une étude intitulée "L'immigration a t-elle un effet sur les finances publiques" met en avant cette vision de long terme dans le cas de l'Australie, en montrant les bénéfices nets annuels apportés par les immigrés au Australie en fonction du nombre d'années de présence sur le territoire (le total est positif ET croissant avec le temps). Ensuite je vous l'accorde (sans être raciste encore une fois, simple constat), que le type d'immigration n'est pas le même en Australie et en France. Immigration Australie Finance Publique Bref, il est donc très compliqué de calculer la contribution précise de l'immigration sur les finances publiques. Regardons donc la situation dans les autres pays européens. Le nombre d'étrangers ("étranger" est différent "d'immigré" ; un immigré étant défini par son pays de naissance alors qu'un "étranger" est défini par sa nationalité) en pourcentage de la population a été publié par l'INSEE en 2008. Avec 5,1% d'étrangers (= n'ayant pas la nationalité française) sur le territoire, la France est dans la moyenne basse de l'Europe. Difficile donc de dire qu'il y a "trop d'étrangers sur notre territoire". Pourcentage Etranger Population Mais le problème en France est principalement dû à la difficulté pour les immigrés de s'intégrer et de trouver un emploi. Encore une fois les statistiques parlent, et ce sont principalement les étrangers hors Union Européenne qui sont le plus touchés par le chômage. En 2008, alors que le chômage n'était que de 7% pour les personnes de nationalité française et de 6,5% pour les étrangers ressortissants de l'Union Européenne, le chômage atteignait 19% chez les étrangers hors UE 27 ! Taux chômage nationalité Conclusion: C'est un sujet tabou en France et pourtant un enjeu de taille. L'immigration est une force pour un pays, à condition cependant qu'elle soit bien encadrée et que l'intégration des immigrés soit l'une des préoccupations majeures de l'Etat. Nicolas Sarkozy prend souvent l'Allemagne en exemple, mais bizarrement lorsque l'on parle d'immigration, Monsieur Sarkozy ne parle pas de l'Allemagne et de ses 8,7% d'étrangers (enfin il est vrai que la situation n'est pas vraiment la même, l'Allemagne ayant un taux de fécondité très faible comme le Captain' vous l'avait présenté dans son article "L'évolution démographique et la natalité : point fort de la France?"). Mais attention aux amalgames et conclusions simplistes des politiciens sur ce sujet extrêmement complexe.

Actualites (IV annee) UE: dans les pays de la crise, une même lassitude, exprimée différemment (iv anne)

Les pays du Sud de l'Europe, touchés par la crise, s'apprêtaient à exprimer différemment leur lassitude dimanche, certains comme l'Espagne ou le Portugal maintenant globalement leur vote, sinon leur confiance, aux partis traditionnels, les autres, comme la Grèce ou l'Italie, privilégiant gauche radicale ou populisme. A Athènes, Lisbonne, Madrid ou Rome, ces électeurs se sentent victimes depuis trois ou quatre ans des choix économiques qui ont poussé leurs pays à s'endetter déraisonnablement, et des mesures d'austérité inouïes (le chômage touche un actif sur quatre en Espagne et en Grèce) prises pour y remédier. "A 52 ans, j'ai dû me résoudre à retourner chez ma mère âgée de 91 ans. On vit tous les deux de sa retraite, à peine à 631 euros mensuels", témoigne Antonio Gomes, entrepreneur portugais au chômage. Les Européennes serviront ainsi à faire passer un message aux dirigeants. A Pontaviesse, en Italie, Marco Trapassi estime que "l'Europe a besoin d'être gouvernée", car "les crises sont nombreuses, pas seulement économiques ou sociales, mais aussi politiques..." "Il faut que les politiques de rigueur en Europe s'arrêtent", lance Evangelos Ioannou, un retraité d'Athènes. A Madrid, Angelines Tores, 60 ans, observe "qu'on n'y connaît pas grand-chose en politique européenne, mais que tous les Espagnols sont contre (la chancelière allemande Angela) Merkel, car nous pensons qu'elle en est à l'origine" de l'austérité. Malgré ce message identique, ces électeurs semblaient devoir traiter différemment leur classe politique nationale. Dans la péninsule ibérique, les sondages donnaient les grands partis traditionnels en tête. "Le système politique et les partis portugais vont résister aux élections", selon le politologue portugais Viriato Soromenho Marques, contrairement à la Grèce, ou à l'Italie, "où les politiques d'austérité ont (...) fait surgir de nouveaux protagonistes". En Espagne, le Parti populaire (PP) du premier ministre conservateur Mariano Rajoy pourrait finir en tête, quoique talonné par le Parti socialiste (PSOE) et malgré le grignotage des petits partis. PP et PSOE emporteraient environ 70% des 54 sièges en jeu. Au Portugal, l'alliance formée par le Parti social-démocrate (PSD, centre-droit) du Premier ministre Pedro Passos Coelho et le CDS (conservateur), d'une part, et le Parti socialiste (opposition), emporteraient à eux deux quelque 18 des 21 sièges en jeu. Avec un avantage pour le Parti socialiste, malgré l'annonce par le gouvernement le 17 mai d'une sortie sans filet des programmes d'aide de la troïka (UE, BCE, FMI). - Beppe Grillo dit avoir "canalisé la colère" - La tradition était mise à mal en revanche chez les voisins italien et grec, voire français avec le score historique promis au Front national. En Grèce (21 sièges), le favori était le parti Syriza (gauche radicale) d'Alexis Tsipras, candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, devant Nouvelle Démocratie (ND, droite) du Premier ministre Antonis Samaras. Le parti néonazi Aube dorée était ensuite au coude-à-coude avec le centriste "To Potami", création récente d'un journaliste de télévision. Les sondages ne donnaient pas plus de quatre sièges sur dix à la coalition formée de ND et d'un Pasok (socialiste) à l'étoile bien ternie. En Italie (73 sièges) enfin, le Parti démocrate du premier ministre Matteo Renzi était talonné par le Mouvement Cinq étoiles de l'ex-comique Beppe Grillo, qui s'est félicité cette semaine d'avoir "canalisé la colère" des Italiens, évitant, selon lui, au pays le retour du fascisme. Pour le politologue allemand Claus Leggewie. "les pauvres ont dû subir la crise alors que les riches étaient épargnés, mais se retourner contre Bruxelles", transformer l'Europe en "bouc émissaire", c'est "choisir la mauvaise cible". Autre forme de protestation, une forte abstention était attendue. En Grèce et au Portugal, elle pourrait même être gonflée par la non-mise à jour des listes électorales. "Les gens sont mécontents, mais ils ne viennent pas voter", alors que "toutes les grandes décisions sont prises au niveau européen", regrettait Maria Gloria Pereira, secrétaire portugaise au chômage.

Conversation (II annee) 5 recettes coupe-faim à réaliser en moins de 10 minutes

5 recettes coupe-faim à réaliser en moins de 10 minutes Vite ! Entre les enfants, la famille et le boulot, pas facile de se mitonner de bons petits plats équilibrés au moment du déjeuner. Sauf qu'avec un petit sandwich ou une micro-salade à midi, impossible d'être calée pour la journée. Bien vite, la sensation de faim revient... et on se jette sur la première barre chocolatée venue. Pour éviter le syndrome grignotage (et la mauvaise surprise sur la balance), découvrez 5 recettes coupe-faim à réaliser en moins de 10 minutes. Banan’express Réalisation : 5 minutesDes fibres avec le son d'avoine, des sucres lents avec la banane, des protéines avec le lait… Le Banan'express a tout d'une super boisson coupe-faim ! A servir au goûter pour patienter tranquillement jusqu'au dîner, ou en dessert pour éviter les fringales de l'après-midi… Retrouvez la recette du Banan'express. Œufs « maillot » Réalisation : 10 minutesPour apaiser la faim, rien de tel qu'une bonne dose de protéines. Ça tombe bien, les œufs durs et les petits suisses en contiennent ! Ces macromolécules à la structure compliquée sont longues à digérer. Et tant qu'il est occupé, notre organisme ne pense pas à manger… Retrouvez la recette des oeufs "maillot". Salade de fraises à l’orientale Réalisation : 7 minutesLes pignons de pin ont un réel atout : ils contiennent de l'acide pinolénique, qui stimule la production de deux hormones coupe-faim. Ajoutez des fraises et des dattes, riches en fibres, et voilà une salade de fruits idéale pour être calée jusqu'au dîner… Retrouvez la recette de la salade de fraises à l'orientale. Salade de lentilles à la roquette Réalisation : 3 minutesLe secret de cette salade ultra rassasiante ? Les lentilles ! Concentrées en fibres et dotées d'une texture farineuse, elles obligent à bien mastiquer. Le cerveau a donc le temps d'enregistrer la prise alimentaire et la sensation de faim est calmée pour tout l'après-midi. Retrouvez la recette de la salade de lentilles à la roquette. Sandwich musclé au bœuf Réalisation : 10 minutesLe pain au levain : un véritable allié satiété! La fermentation du levain diminue l'index glycémique (IG) du pain. La digestion du pain au levain est donc plus lente et… la faim met plus de temps à revenir.

Actualites (IV annee) Trop intelligents pour être heureux ? Ces souffrances qu'endurent les surdoués (iv annee)

Trop intelligents pour être heureux ? Ces souffrances qu'endurent les surdoués Tous les grands peintres ne se coupent pas l’oreille, tous les grands compositeurs n’assassinent pas leur femme et tous les grands mathématiciens ne laissent pas leur peau dans un duel perdu d’avance1. Pour les « surdoués », il en va de même : certains sont heureux, et beaucoup ne sont pas plus malheureux que la moyenne (ce qui, notamment à notre époque, n’est pas pour autant synonyme de bonheur). Évidemment, ceux que je reçois dans mon cabinet arrivent avec leur mal- être. C’est la loi du genre et, quand on est psy, il faut toujours conserver à l’esprit que la lentille à travers laquelle on voit le monde est trompeuse. Le « surdouement » charrie cependant son lot de souffrances spécifiques. D’ailleurs, un des ouvrages notables de ces dernières années sur le sujet s’intitule : Trop intelligent pour être heureux ? Beaucoup de « surdoués » expriment la certitude que leur difficulté à vivre provient de leur différence, de l’acuité de leur regard qui les condamnerait à la souffrance. Même si la fréquence de ce ressenti subjectif ne peut être prise pour preuve, il faut du moins l’interroger. Quand ils parlent de leur malaise, que disent- ils ? Ce qui revient d’abord, c’est une moindre résistance à l’ennui. Avoir l’impression que le temps file sans raison, surtout quand cela leur est imposé, semble pour eux intolérable. Se mettent alors en place des stratégies, conscientes ou non, pour échapper à ce qui constitue une vraie angoisse. Le problème, c’est que certaines de ces stratégies ont elles- mêmes des répercussions coûteuses au sein des institutions qu’ils fréquentent, école ou entreprise.

Actualites (IV annee) D'où vient la fête des Mères ? (IV annee)

D'où vient la fête des Mères ? Célébrée depuis des siècles dans le monde entier, elle aura lieu le 25 mai en France. Petit aperçu d'une histoire haute en couleur. "Ta Maman a tout fait pour toi... Le Maréchal te demande de la remercier gentiment." Ce slogan inscrit sur des affiches placardées peu avant le 25 mai 1941 a contribué à tromper l'imaginaire collectif. En réalité, le régime de Vichy n'a pas inventé la fête des Mères, il l'a simplement institutionnalisée en l'inscrivant au calendrier officiel. Ouf ! Cette pratique remonte en fait à bien plus loin. Les Égyptiens célébraient déjà Isis, la déesse funéraire ayant sur la tête un disque solaire encastré entre des cornes de taureau. Après avoir ressuscité son frère et époux Osiris, tué par leur frère Seth, elle donna naissance à Horus, le premier des rois d'Égypte. Elle était de ce fait considérée comme la mère des pharaons, et donc de l'Égypte. Quelques siècles après, les Grecs organisaient des festivités en l'honneur de Rhéa, la mère de Zeus et grand-mère des dieux. Celle-ci, épouse du titan Cronos, avait sauvé son fils en ne le donnant pas à dévorer à son mari à sa naissance, contrairement à ses autres enfants. C'est donc la mère salvatrice qui était célébrée en Grèce, puis dans toute l'Asie Mineure, aux ides de mars (le 15 mars). L'Empire romain reprit cette idée de magna mater aux Grecs en fêtant les mères de famille chaque 1er mars, durant les "matronales". Oubliée un temps, la fête en l'honneur des mères réapparaît au XVe siècle en Angleterre, quelque temps avant de connaître un essor mondial. Le parcours français Aujourd'hui, en France, la fête des Mères est célébrée le dernier dimanche de mai, conformément à un article du Code de l'action sociale et des familles. Le texte précise par ailleurs que la fête doit être déplacée au premier dimanche de juin si la date originelle coïncide avec la Pentecôte. Si, de nos jours, l'image de cette fête est associée aux (...)

воскресенье, 18 мая 2014 г.

Actualites (IV annee) Marine Le Pen fait l'éloge de Vladimir Poutine «le patriote» (IV annee)

LE SCAN - Dans une interview à la presse autrichienne, la présidente du FN dit défendre des «valeurs communes» avec le président russe, parmi lesquelles l'héritage chrétien de la civilisation européenne. On connaissait déjà le soutien sans faille du FN au président russe Vladimir Poutine, qui s'est notamment manifesté lors de la crise ukrainienne. Dans un entretien accordé à la presse autrichienne, publié samedi, Marine Le Pen donne une nouvelle illustration de cette entente en couvrant d'éloges l'homme fort du Kremlin. «Monsieur Poutine est un patriote. Il est attaché à la souveraineté de son peuple. Il a conscience que nous défendons des valeurs communes. Ce sont les valeurs de la civilisation européenne», a expliqué le présidente du FN dans un entretien accordé au quotidien autrichien Kurier, repéré par l'AFP. Ces valeurs sont celles de l'«héritage chrétien» de la civilisation européenne, «car nous ne contestons pas l'héritage chrétien de la civilisation européenne». «[On] ne retrouve probablement pas ces qualités de courage, de franchise, et de respect de l'identité et de la civilisation dans d'autres mouvements politiques français». Sous entendu, chez François Hollande... «La manière dont [Vladimir Poutine] dirige le pays, (montre que) c'est un homme attaché aux valeurs, encore faut-il reconnaître ces valeurs. Le Parti socialiste ne les reconnaît pas», explique Marine Le Pen. Interrogée sur les entorses à la démocratie en Russie sous le mandat de Vladimir Poutine, Marine Le Pen a expliqué «qu'en matière de bourrage d'urnes, on a pas pu faire mieux que la France au deuxième de l'élection présidentielle de 2002», où son père Jean-Marie Le Pen n'avait réuni que près de 18% des suffrages contre Jacques Chirac (plus de 82%).

Actualites (IV annee) La flambée de nationalisme antichinois au Vietnam tient en une date: 1979

La flambée de nationalisme antichinois au Vietnam tient en une date: 1979 Les manifestations antichinoises du 13 mai dans les environs industriels de Hochiminh-Ville, qui ont tourné au vandalisme, sont le produit de deux mille ans d'une très difficile cohabitation. Bousculé par Pékin en mer de Chine du Sud, Hanoi se retrouve dans une situation très délicate. Hanoï a jugé «intolérable» l'installation, le 1er mai, sous haute protection de la marine et de l'aviation chinoises, d'une plateforme d'exploration pétrolière au grand large de la rade vietnamienne de Danang dans des eaux que le Vietnam considère sur son plateau continental et faisant partie de sa zone économique exclusive. «Provocation», a estimé Washington. Hanoï n'a pas pu empêcher des protestations publiques auxquelles se sont associés des communistes. Mais le PC vietnamien ne s'attendait pas à la colère des ouvriers de la zone industrielle qui entoure Saigon, notamment dans les provinces de Bing Duong et de Dong Nai. Les banderoles des manifestants ont exprimé une «opposition ferme à la violation» des eaux territorialesIl ne s'attendait pas non plus à ce que, provoquant une panique, des vandales en profitent pour attaquer des usines, y mettent le feu et commettent assez de dégâts pour les condamner à fermer pendant des semaines sinon des mois. D'ailleurs, la foule s'en prenant à tout ce qui pouvait ressembler à des Chinois, des biens singapouriens et taïwanais n'ont pas été épargnés (et même des patrons japonais et sud-coréens ont, par prudence, fermé et accordé un jour de congé à leurs employés). Quant aux autorités locales, elles ont annoncé entre 400 et 600 arrestations. Sans remonter aux mille ans que les Vietnamiens ont passé sous domination chinoise avant de s'en libérer au Xe siècle, la flambée de nationalisme antichinois au Vietnam a des explications beaucoup plus récentes. vietnamiennes.

Actualites (IV annee) Les très mauvais sondages de François Hollande (iv annee)

Les très mauvais sondages de François Hollande POLITIQUE - Deux sondages du «Parisien» et du «JDD» égratignent le chef de l'Etat... Les sondages se suivent et se ressemblent pour François Hollande. Sa popularité se trouve toujours dans les abysses, à 18%, selon le baromètre mensuel Ifop du JDD. Le même taux qu'au mois d'avril la nomination du populaire Manuel Valls ne lui a donc pas apporté un peu d'air. D'ailleurs, même le Premier ministre commence à plonger, en baisse de deux points avec 56% de taux de satisfaction. Et dans le Parisien ce dimanche, un autre sondage pourrait assombrir la journée du chef de l'Etat. Dans une enquête d'opinion consacrée aux présidents de la Vème République, il est considéré comme le plus mauvais des sept. Moins de 0,5% des sondés l'ont jugé comme le meilleur président. Très sévère, ceci étant, puisque François Hollande n'en est qu'à deux ans de mandat.

вторник, 13 мая 2014 г.

Actualites (IV annee) La poursuite de la crise ukrainienne néfaste à Moscou, estime FMI

La poursuite de la crise ukrainienne néfaste à Moscou, estime FMI BERLIN (Reuters) - L'économie russe, qui pâtit déjà de la crise ukrainienne, pourrait s'en trouver encore plus affectée si les tensions avec l'Occident ne s'apaisent pas, a estimé mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. "Il est clair que la situation a déjà des conséquences", a déclaré Christine Lagarde à l'issue d'une rencontre à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel et des dirigeants d'organisations internationales. "Nous avons révisé nos projections de croissance pour la Russie. Mais si les choses ne se règlent pas, la situation va évidemment se détériorer", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse. Pour 2014, le FMI table sur une croissance de l'économie russe réduite à 0,2%, alors que sa précédente prévision était de 1,3%, similaire au taux enregistré en 2013. Selon le FMI, les investisseurs sont effrayés par les sanctions liées à la crise ukrainienne décidées par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon. Le FMI a décidé de fournir une aide de 17 milliards de dollars à l'Ukraine, tout en soulignant que cette aide serait réexaminée si le pays perd des territoires à l'est au profit des séparatistes pro-russes après avoir été amputé de la Crimée, annexée par la Russie en mars. "En l'absence de stabilité politique, stabiliser l'économie va être difficile", a déclaré Christine Lagarde. Elle a ajouté qu'une inflation faible et les risques géopolitiques "au coeur de l'Europe" constituaient une menace pour la croissance mondiale, estimée par le FMI à 4,7% pour 2014. Autre conséquence de la crise ukrainienne, onze responsables de grandes entreprises américaines et européennes ont décidé de ne pas participer au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, du 22 au 24 mai. Seule une compagnie, toutefois, a reconnu que cette décision était due aux tensions politiques, les autres ne donnant aucun motif. Parmi les groupes et sociétés dont les responsables ne figurent plus dans la liste des participants, on note ConocoPhillips, Airbus Group, Visa, Alcoa, Siemens, Citigroup, Morgan Stanley, Pepsi et Eni.

Actualites (IV annee) 5 bonnes raisons de vous intéresser au Parlement européen : ces règlements votés par les députés de Strasbourg ont changé votre quotidien

5 bonnes raisons de vous intéresser au Parlement européen : ces règlements votés par les députés de Strasbourg ont changé votre quotidien Au-delà de la très mauvaise communication des candidats aux Européennes, il faut se rendre compte que l'Europe agit sur une grande partie de nos vies de citoyens. Les règlements votés au Parlement européen impactent directement notre quotidien. Voici la liste des cinq mesures les plus marquantes pour les Français depuis six ans. Atlantico : Selon les chiffres, entre 35 et 50 % des règlements et des mesures de notre quotidien seraient votées par le Parlement européen. Pourtant, sa présence peut nous sembler floue, impalpable. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Sylvain Kahn : En général, on ne se rend pas bien compte de l’influence du Parlement européen car ils ne sont pas du ressort de l’action politique, réservée aux parlements nationaux. Les gens préfèrent s’intéresser à des sujets comme la politique de l’emploi, la sécurité sociale ou encore le prix de l’essence. Le Parlement n’a pas ce rôle-là, et c’est sans doute l’une des raisons qui explique le manque de visibilité de son action. Il est très important de rappeler que l’UE ne peut intervenir que dans le cadre de ses prérogatives, que ses pouvoirs sont mutualisés par les états membres qui lui délèguent d’autres tâches, moins vendeuses. Tout citoyen européen peut prendre sa retraite dans l'un des pays membres de son choix Cette mesure illustre parfaitement les deux piliers primordiaux de la construction européenne, que sont effectivement la libre circulation, et la construction d’un territoire commun à tous les Européens. Ce genre de mesure aide beaucoup à l’impression qu’on peut avoir sur l’existence d’un territoire européen. Les gens doivent aujourd’hui se saisir de cette possibilité. Le maintien du budget Erasmus Il y a encore peu de temps, certains pays souhaitaient réduire, voire supprimer ce budget. Les arguments politiques que l’on entendait étaient d’ailleurs assez démagogiques, avec l’évocation du fait que les bourses Erasmus n’étaient utiles que pour financer des vacances sous couvert d’études

воскресенье, 11 мая 2014 г.

Conversation (IV annee) Deuxième et troisieme vague d'immigration

Deuxième vague d'immigration La deuxième vague d'immigration est caractérisée par la période allant de la fin de la première guerre mondiale à la veille de la seconde. Au début du XXe siècle, la France, à la démographie languissante, fait appel à la « main-d'œuvre étrangère » (belge, suisse, italienne, mais aussi kabyle, au Creusot, siège des aciéries Schneider, etc[19].) Mis à part les Schneider, la main-d'œuvre venue des colonies (Afrique du Nord, Indochine) est aussi utilisée pour d'autres travaux dangereux, par exemple dans la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). Ainsi, en 1914, La France compte 420 000 Italiens, 287 000 Belges, 105 000 Espagnols, 102 000 Allemands et 72 000 Suisses. La Première Guerre mondiale Lors de la Première Guerre mondiale, la France va mobiliser ses troupes coloniales (« tirailleurs sénégalais », un tiers des hommes âgés de 20 à 40 ans en Algérie[22], etc.). En tout, 600 000 hommes venus des colonies vont combattre pour la France[23]. Ainsi, le ministère de l'Armement recrute des Nord-Africains, des Indochinois (Annamites et Tonkinois) et 35 000 chinois[24]. Le SOTC (Service de l'organisation des travailleurs coloniaux), qui dépend de l'armée, est chargé de fournir des soldats pour le front et des travailleurs à l'arrière. Pendant la guerre, l'hébergement de ces troupes coloniales va se faire dans des camps. Les réfugiés arméniens À Marseille, les Arméniens (qui fuient les massacres) sont triés par les autorités sur l'île du Frioul, et font l'objet d'opérations sanitaires, à l'issue desquelles on leur délivre un « passeport sanitaire ». En 1923, une Commission d'hygiène propose d'évacuer les réfugiés arméniens vers le Maroc, faute de pouvoir créer de nouveaux camps. Le camp Oddo est le principal lieu de regroupement des Arméniens à Marseille de 1923 à 1927, avec le camp du Grand Arénas[29]. La caserne Sainte-Marthe est aussi utilisée, ainsi que certains hôtels et les camps Mirabeau et Victor Hugo (ce dernier sert surtout pour les Russes). Les autorités parlent d'un « redoutable courant d'immigration des peuples d'Orient [...] la variole, le typhus, la peste sont en route vers chez nous » et stigmatisent, avec les entreprises, une population jugée inapte au travail[29]. Prévu pour environ un millier de personnes, le camp Oddo abritera 3 000 Arméniens La troisième vague d'immigration la troisième vague d'immigration commence à partir de la seconde guerre mondiale et est caractérisée par une immigration de regroupement familial. À la Libération, la priorité est à la reconstruction du pays. L'ordonnance du 2 novembre 1945 sous-tend une politique d'immigration durable, notamment via le regroupement familial, et l'acquisition de nouveaux droits au fur et à mesure de l'allongement la durée du séjour de l'étranger, supposée signifier son intégration. L'ordonnance créé aussi l'Office national d’immigration (ONI)[33], ancêtre de l'Office des migrations internationales et de l'ANAEM (Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrants). L'immigration est alors vue d'une façon ambigüe : durable, familiale et de travail en théorie, ce qui n'empêche pas l'administration d'interrompre l'installation des travailleurs étrangers en juillet 1974, puis de tenter entre 1978 et 1980, sans succès, le retour forcé des travailleurs nord-africains vers l'Algérie. À partir de 1947, les immigrés étaient filtrés à Marseille par la Direction du contrôle sanitaire aux frontières. Le ministre Michel Debré met en place, en 1963, le BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer) qui a « pour objet de contribuer à la solution des problèmes démographiques intéressant les départements d'outre-mer. » Celui-ci a été impliqué dans le scandale dit des « Enfants de la Creuse[34] ». Les termes « main-d'œuvre étrangère » ou « travailleur étranger » sont alors progressivement remplacés par celui de « main-d'œuvre d'immigration », les immigrants algériens ou d'outre-mer n'étant pas juridiquement considérés comme étrangers[

Conversation (IV annee) Immigration d'Europe centrale et orientale

Immigration d'Europe centrale et orientale Malgré l'affaire Dreyfus, la France reste très attractive pour les Juifs d'Europe centrale et d'Europe orientale toujours victimes de persécution et de discrimination. Depuis les années 1880, une vague d'immigrants juifs fuyant les pogroms d'Europe de l'Est arrive en France. Ces immigrants parlent yiddish et sont pour la plupart ouvriers ou artisans. Ils s'établissent souvent dans le quartier du Marais à Paris (Pletzl), par exemple dans la rue Ferdinand-Duval, l'ancienne rue des Juifs rebaptisée en 1900 après l'affaire Dreyfus[16],[17]. Les rapports avec les Juifs locaux sont tendus : les nouveaux arrivants considèrent leurs coreligionnaires comme « peu juifs, » tandis que ceux-ci voient d'un mauvais œil ces Juifs tellement plus proches qu'eux-mêmes de l'image née des préjugés antisémites ; l'inauguration de la synagogue russo-polonaise de la rue Pavée en 1914 (synagogue de la Rue Pavée) se fait hors la présence du Consistoire ou du rabbinat[18]. Nombre de ces immigrés vont participer, avec le Juif italien Modigliani, à la fondation artistique de l'École de Paris, terme forgé en 1920 par André Warnod afin de désigner l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du XXe siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art. Ainsi, Pascin arrive en France en 1905, Lipchitz et Zadkine en 1909, Chagall en 1910, Soutine en 1912, Mané-Katz en 1913[18]. Cette immigration contribue à la croissance du nombre de Juifs en France qui sont estimés en 1914, à la veille de la guerre, à 120 000 dont un tiers d'étrangers. 30 000 autres vivent en Alsace-Lorraine où ils sont souvent restés très francophiles et 70 000 en Algérie[18].

Première vague d'immigration

Première vague d'immigration La révolution industrielle atteint la France tardivement : c'est sous le second empire entre 1851 et 1870 que celle-ci démarre réellement[8]. Le ralentissement de la croissance démographique française depuis le XVIIIe siècle, et ce nouveau besoin de mains-d’œuvre va encourager l'immigration et d'ouvriers venus des pays voisins. C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les belges et les piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie)[9] ainsi que les suisses[10]. L'immigration italienne, pays à forte croissance démographique, prend ensuite le relais des belges et des suisses, le statut de Nice et de la Savoie (annexés en 1860 par Napoléon III) favorisant les mouvements transfrontaliers[10]. Les espagnols et les allemands émigrent aussi vers les grandes villes françaises et participant au développement économique et au comblement démographique de la France[11]. À partir de 1851, l'État intègre dans le recensement des données concernant la nationalité (avec de multiples approximations car cette notion est mal définie et surtout comprise de manière variable par la population) et le lieu de naissance, fournissant ainsi une base pour estimer le nombre et la proportion des étrangers en France[10]. L'administration recense alors 380 000 étrangers, dont 63 000 Italiens[10]. Les Italiens sont plus de 100 000 à la fin du Second Empire ; 163 000 en 1876 ; 240 000 en 1881 et 330 000 au tournant du siècle[10]. En 1911, ils deviennent le premier groupe d'immigrants en France, dépassant les Belges : les Italiens constituent alors 36 % des immigrants en France et 1 % de la population totale[10]. Ces chiffres, de plus, n'incluent pas les migrations saisonnières, qui représentent la plus grosse partie des mouvements transalpins[10]. Venus de l'Italie septentrionale (Piémont, Lombardie, Émilie-Romagne, Val d'Aoste), les migrants s'installent davantage dans la zone frontalière : Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Corse, mais aussi dans le Rhône, en Savoie, et en Isère. Le département de la Seine, qui compte 24 000 Italiens en 1896, est le troisième pôle d'émigration pour les Italiens[10]. Un quart de la population niçoise est italienne en 1896 [réf. nécessaire]. En 1911, la population parisienne est représentée par 200 000 étrangers soit 7 % de sa population et tous les pays d'Europe y sont représentés[9]. À la veille de la Première Guerre mondiale, Marseille compte une population de 550 000 habitants, dont un peu plus de 100 000 étrangers : essentiellement des Italiens (75 % des étrangers et à peu près un cinquième de la population marseillaise), mais aussi des Espagnols (Picasso s'installe à Paris en 1905), des Arméniens, etc.. Louis Massignon souligne aussi la présence d'une centaine de commerçants et colporteurs Kabyles à Marseille dans les années 1830[12]. Dès le XIXe siècle, l'immigration venant des colonies (donc en fait des sujets français) commence également[13]. Les immigrés d'Afrique du Nord sont quelques centaines vers 1895 (tel l'arrière-grand-père marocain de la chanteuse Édith Piaf). C'est toutefois avec la Première Guerre mondiale que se déclenche vraiment l'immigration maghrébine en France sous la deuxième vague d'immigration[14]. Parallèlement à cet afflux migratoire, favorisé en outre par la politique du droit d'asile, la France jouant le rôle, au XIXe siècle, des Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles, la société française connait des élans nationalistes (affaire Dreyfus, crise boulangiste et développement des ligues d'extrême-droite telles que la Ligue de la patrie française ou la Ligue des patriotes, antisémite et xénophobe). Peu de temps avant que n'éclate l'affaire Dreyfus, un pogrom contre des ouvriers italiens, travaillant dans les salins de Peccais, a lieu à Aigues-Mortes, les 16 et 17 août 1893 (huit morts et quarante-neuf blessés)[15]. Déjà, en 1881, après la signature du traité du Bardo faisant passer la Tunisie sous l'influence de la France, un pogrom contre les Italiens avait eu lieu à Marseille : les Vêpres marseillaises font alors trois morts et vingt-et-un blessés.

Histoire de l'immigration en France

Histoire de l'immigration en France Bien que le territoire correspondant à l'actuelle France a toujours accueilli de nombreuses migrations, notamment celtiques et germaniques, il n'y eut pas de mouvement migratoire significatif entre les années 650 et 1850 en Gaule puis en France. D'aucuns considèrent que l'on ne peut parler d'immigration en France, et donc en faire l'histoire, qu'à partir de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle[1]. En effet, la notion d'étranger n'a commencé à être assimilée à une différence de nationalité que progressivement au cours du XIXe siècle ; avant, du fait de la faiblesse des moyens de transport, pour être un étranger il suffisait de venir d'une ville ou village jugé éloigné, c'est-à-dire parfois à quelques dizaines de kilomètres[2]. Juridiquement, c'est à la révolution française de 1789 que la notion de citoyen remplace celle de sujet du roi (ou régnicole), sans correspondre à la notion actuelle de nationalité puisqu'un citoyen est alors un partisan de la révolution, sans condition sur son lieu de naissance ni d'origine familiale. Toutefois les guerres cristalliseront le rejet des personnes nées ailleurs et dès 1791 la notion juridique de Français apparait, privilégiant le droit du sol. En 1804 le Code civil de Bonaparte privilégie le droit du sang (filiation paternelle) et la notion juridique de nationalité émergera progressivement, au gré de contraintes politiques françaises et internationales, pour devenir une question nationale sous la troisième république, en 1880-82, aboutissant à la loi sur la nationalité de 1889. Celle-ci, suivant les cas, use du droit du sol et de celui du sang, définit des critères de naturalisation et des droits spécifiques aux nationaux (y compris des droits d'accès exclusifs à la fonction publique et à certaines professions libérales)[3]. L'étranger (mot venant du mot étrange) a toujours suscité des sentiments d'attrait et de rejet[2]. Avec l'avènement du sentiment national en France, à la fin du XIXe siècle, est considéré par la population comme étant un étranger celui qui n'est pas de nationalité française. L'immigration, dans le cadre démocratique de la Troisième République, devient un sujet à débats publics, politiques, dans la presse, le posant souvent comme un problème de concurrence pour les salariés de nationalité française (le problème similaire se posait localement déjà quand l'étranger était celui qui venait de la ville voisine), mais aussi comme un problème sécuritaire vis-à-vis des individus (dans les faits divers) ou même du pays entier (la traitrise à la patrie, l'hygiène publique), et autres problématiques élevées au rang de nationales. Tout cela induisant aussi des suspicions envers des personnes de nationalité française mais étant quand même couramment désignées comme des étrangers : les juifs, les naturalisés, les descendants plus ou moins lointains d'immigrés, les sujets français des colonies, etc[4]. L'utilité de l'immigration pour palier certains problèmes est une idée évoquée dès cette époque : trouver de la main d’œuvre pas chère et/ou qualifiée, trouver des soldats, trouver des personnes pour combler le déficit démographique[4]. La mise en place par l’État d'une politique d'immigration volontariste commence avec la Première Guerre mondiale[5]. Ainsi, depuis cette époque les politiques auraient-elles oscillé entre ces mêmes problématiques et solutions initialement proposées[4],[6]. L'Histoire de l'immigration en France peut être divisée en trois vagues d'immigration successives: La première vague caractérisée par l'afflux de main d'œuvre lors de la révolution industrielle. La deuxième vague caractérisée par le besoin de main d'œuvre pour recontruire la France à la fin de la Première Guerre mondiale. La troisième vague caractérisée par l'arrivée d'immigrants pour la reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale.

François Hollande ramène un étrange cadeau de son week-end avec Angela Merkel

François Hollande ramène un étrange cadeau de son week-end avec Angela Merkel Ce vendredi, François Hollande s'est rendu en Allemagne, dans le fief d'Angela Merkel. Le président de la République a passé deux jours sur place en compagnie de la chancelière, l'occasion pour lui de faire bon nombre de rencontres et de recevoir un cadeau pour le moins original. Le poissonnier Henry Rasmus, qui était présent sur place, a ainsi décidé d'offrir du poisson à François Hollande pour lui souhaiter la bienvenue à sa façon. Et visiblement le président de la République semblait ravi de ramener de son week-end un tonneau rempli de harengs marinés ! Rares sont ceux qui ont reçu une invitation privée de la part d'Angela Merkel. En 2006, la chancelière avait déjà invité George W. Bush à venir dans son fief. En 2013, c'est le Premier ministre britannique David Cameron qui avait été convié à passer quelques jours en Allemagne en compagnie d'Angela Merkel. François Hollande était, semble-t-il, bien conscient du privilège qui lui était offert. "Angela, je suis très sensible à ton invitation parce que c'est toi et parce que c'est ici, dans un lieu que tu connais bien, et enfin parce que c'est le 9 mai, jour de l'Europe," a déclaré François Hollande pour remercier la chancelière. Visiblement, les relations entre François Hollande et Angela Merkel sont plus cordiales que jamais !

Ukraine : les pro-russes revendiquent un soutien massif à leur projet d'autonomie

Ukraine : les pro-russes revendiquent un soutien massif à leur projet d'autonomie Les insurgés pro-russes de l'Est de l'Ukraine revendiquent un « oui » massif à leur projet d'autonomie du Donbass, région de l'est de l'Ukraine composée des provinces de Donetsk et de Lougansk, pour lequel ils ont consulté la population dimanche 11 mai. •« 89,07 % ont voté pour » à Donetsk En tout, 7,3 millions de personnes étaient appelées aux urnes. Ce référendum, organisé en quelques jours par les séparatistes ukrainiens et jugé illégal par Kiev, doit entériner la « souveraineté étatique », selon la question posée en russe et en ukrainien, de ces deux « républiques » autoproclamées dont les pro-russes contrôlent les principales villes. Les premiers résultats du scrutin sont tombés dès dimanche soir. Ils ne concernent pour l'instant que la province de Donetsk. « 89,07 % ont voté pour et 10,19 % contre. Cela peut être considéré comme le résultat définitif », a déclaré Roman Liaguine, chef de la commission électorale mise en place par les rebelles. Le taux de participation a atteint 74,87 % selon lui. « Il a été très facile de compter les bulletins car le nombre de gens qui ont voté contre a été extrêmement faible », souligne-t-il toutefois. Aucune vérification indépendante n'est de fait possible, en raison de l'absence de toute procédure d'enregistrement officielle, d'observateurs neutres et de la plupart des médias, dont la présence a été interdite par les séparatistes. •Plusieurs incidents Le scrutin, qui s'est globalement déroulé dans le calme, a été émaillé de violences à Krasnoarmiïsk, une ville de 65 000 habitants située à l'ouest de Donetsk. Des hommes armés, vraisemblablement des milices pro-ukrainiennes, ont fait irruption dans les bâtiments officiels où se déroulait le référendum et l'ont interrompu.

вторник, 6 мая 2014 г.

Dépression, cholestérol, cancer… Ces traitements que les médecins refusent de se prescrire à eux-mêmes

Dépression, cholestérol, cancer… Ces traitements que les médecins refusent de se prescrire à eux-mêmes Certains traitements sont évités par les médecins, qui sont pleinement conscients des effets néfastes qu'ils peuvent avoir. Certes, les médicaments soignent, mais parfois à un prix qui revient plus cher que la pathologie qu'ils sont censés traiter. C'est notamment le cas de certains traitements anti-cancer, décrits comme des "bombardements au napalm" par Gérard Dine. Atlantico : Dans la presse britannique, de plus en plus de médecins ont exprimés leur refus de prendre certains traitements pour traiter les pathologies qu'ils sont supposés soigner (voir ici). Comment expliquer ce rejet des médicaments par ceux qui nous les prescrivent ? Quels sont les plus dangereux ? Gérard Dine : Il faut bien comprendre que les médecins sont très bien placés pour connaître la dangerosité des médicaments. Et il est très clair qu’aujourd’hui la thérapeutique permet d’apporter des solutions à des choses très graves et très ennuyeuses. Il est clair aussi que plus un médicament est efficace, plus il y a de chances, s’il n’est pas pris d’une manière correcte, d’être dangereux. Et les médecins sont donc bien placés pour connaître la dangerosité des médicaments. Par conséquent beaucoup d'entre eux savent que moins ils prennent de médicaments, moins ils ont de chance d'avoir un souci de santé. C’est un fait absolu. Cependant, il est évident que lorsqu’un médecin a une maladie ou un problème médical direct, la prise du médicament va améliorer cette maladie ou en tout cas tenter de l’améliorer. Il y aura toujours une dangerosité, pour autant on ne peut parfois pas faire sans. Plus le médicament est efficace, plus il est dangereux, en somme. Les médicaments les moins dangereux sont généralement des produits qui ne sont pas considérés comme très efficaces. Il existe clairement une relation entre la dangerosité et l’efficacité puisque quand vous avez un problème de santé grave, il faut forcément arriver à contrôler ce problème de santé, en libérant un principe actif qui va agir sur l'organisme

L’enquête Harris-Interactive que nous dévoilons confirme l’avance du parti de Marine Le Pen

L’enquête Harris-Interactive que nous dévoilons confirme l’avance du parti de Marine Le Pen, talonné par l’UMP. En 3e position, le PS ne profite pas de l’effet Valls. Sondage après sondage, la tendance se confirme : après avoir réussi une percée aux dernières municipales en raflant une douzaine de mairies, le Front national pourrait à nouveau créer la sensation aux élections européennes du 25 mai. C’est en tout cas ce qui ressort de notre enquête Harris-Interactive pour LCP AN et « le Parisien »- « Aujourd’hui en France ». Des trois principales listes, celle soutenue par Marine Le Pen arriverait en tête avec 22 % des suffrages, suivie de près par l’UMP à 21 %, et le PS distancé à 17 %. A un moment où la défiance n’a jamais été aussi forte dans l’opinion concernant tout ce qui touche de près ou de loin aux institutions de Bruxelles, les thèmes développés par la patronne du FN semblent faire mouche. A commencer par la sortie de l’euro, proposition jugée délirante par de nombreux experts mais ardemment défendue dans tous les meetings FN. « Il sera décidé par référendum », précise le conseiller spécial du parti lepéniste chargé des questions économiques, qui plaide pour le retour d’un « nouveau franc » et un changement radical de mandat de la Banque centrale européenne (BCE). Mais la France n’est pas une île. En Hongrie, aux Pays-Bas, en Belgique, en Finlande : partout, les mouvements populistes hostiles à la politique européenne telle qu’elle est actuellement menée ont le vent en poupe. Les plans d’austérité ont déclenché des manifestations en série, même si, dans certains pays, comme l’Italie ou l’Espagne, la situation s’améliore au fil des mois. « Il y a encore quelques années, l’Europe était considérée comme un espace protecteur, ce n’est plus le cas actuellement, la colère ne cesse de croître », reconnaît un diplomate français à Bruxelles. Au PS, on se dirige vers une nouvelle défaite cuisante après la débâcle des municipales.

понедельник, 5 мая 2014 г.

En difficulté, Hollande à l'offensive médiatique

Alors qu'il fête en ce 6 mai ses deux ans à l'Elysée, le président de la République va tenter de convaincre les Français très majoritairement déçus par sa politique. • François Hollande fête ses deux ans comme président en ce 6 mai • Le président effectue sa première matinale depuis le début de son quinquennat • Dans la foulée de l'émission, il se rendra à Villiers-le-Bel pour une visite hautement symbolique dans cette ville marquée par des émeutes urbaines en 2007 • Sa popularité est au plus bas : seuls 20% des Français lui font confiance • 7h30 : "retrouver le lien avec les Français" • • Ses conseillers le disent : "François Hollande veut retrouver le lien avec les Français". C'est pourquoi, il a choisi cette opération médiatique d'ampleur ce mardi. Le chef de l'Etat devrait donc balayer de nombreux thèmes qui inquiètent les Français et expliciter notamment le fameux "retournement économique" qu'il escompte, comme il l'a récemment confié, pour la seconde phase de sa présidence. "Le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive" avait-il affirmé ce week-end au JDD. • • 7h20 : déplacement à Villiers-le-Bel ensuite • • François Hollande a décidé d'être sur le terrain ce mardi. Dans la foulée de l'émission, il se rendra à Villiers-le-Bel pour une visite hautement symbolique dans cette ville marquée par des émeutes urbaines en 2007. M. Hollande y visitera un centre de formation aux métiers de l'artisanat et dialoguera avec de jeunes apprentis. • • 7h15 : François Hollande face à Jean-Jacques Bourdin dans un peu plus d'une heure • François Hollande fêtera ses deux ans à l'Elysée ce mardi matin. Le président de la République a donc décidé de marquer le coup et de faire le bilan de son action avec les auditeurs et téléspectateurs de BFMTV et de RMC Radio. Il sera donc reçu par Jean-Jacques Bourdin de 8h30 à 9h30. Il s'agit d'un événement rare à la télévision et à la radio

En Egypte, le maréchal Sissi se veut rassurant sur le futur rôle de l'armée

Abdel Fattah Al-Sissi, l'ex-chef de l'armée qui a destitué en juillet 2013 le président islamiste élu Mohamed Morsi, a promis lundi 5 mai que l'armée ne jouerait aucun rôle au pouvoir en Egypte s'il est élu à la présidentielle de la fin de mai, ce qui fait peu de doutes à l'heure actuelle. Le maréchal à la retraite, véritable homme fort du pays depuis qu'il a annoncé l'arrestation de M. Morsi le 3 juillet, est assuré de remporter l'élection prévue les 26 et 27 mai, selon les experts, tant il est populaire et parce qu'un seul autre candidat ose l'affronter. « L'armée ne jouera pas de rôle au pouvoir en Egypte », a-t-il déclaré au cours d'un entretien enregistré et diffusé par deux chaînes de télévisions privées, le premier depuis qu'il a annoncé officiellement sa candidature il y a deux semaines. RIEN QUI RESSEMBLE AUX FRÈRES MUSULMANS » Le gouvernement intérimaire que M. Sissi a installé dès son coup de force du 3 juillet mène, depuis, une implacable et sanglante répression contre les partisans de M. Morsi, seul chef de l'Etat jamais élu démocratiquement en Egypte, et contre sa confrérie islamiste des Frères musulmans, qui avait remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak en 2011. « Il n'y aura rien qui ressemble aux Frères musulmans sous votre présidence ? », a demandé une journaliste. « Oui, c'est cela », a rétorqué fermement M. Sissi. Depuis le 3 juillet, policiers et soldats ont tué plus de 1 400 manifestants pro-Morsi – dont plus de 700 en une seule journée au Caire le 14 août – et emprisonné plus de 15 000 de ses partisans, selon les organisations de défense des droits de l'homme. Des tribunaux ont condamné à mort des centaines d'entre eux après une seule journée d'audience dans des « procès de masse sans précédent dans l'histoire récente » de l'humanité, selon l'ONU

Russie : dans la tête de Poutine (iv annee)

C’est le grand jeu du moment. Se mettre dans la tête de Poutine pour essayer de comprendre ce qu’il s’y passe. Exercice de style auquel se livre Vladimir Federovski avec le talent qu’on lui connait. Ce qu’il cherche depuis 20 ans, comment il y parvient, passe encore. Mais ce qu’il va faire dans un mois, là, ça devient vraiment casse-gueule. Raison de plus pour essayer ! Mais que cherche Poutine ? Depuis 20 ans, on entend la question et le plus souvent, les réponses tombent à côté. Poutine le dictateur sanguinaire, l’autocrate qui bourre les urnes, les pauvres Russes tout empreint de tolérance, d’ouverture et de curiosité opprimés par l’affreux despote. La grille de lecture classique des médias et des diplomates durant ces années-là les a fait passer à côté du fond. Le retour de la Russie sur la scène internationale, le désir de revanche, l’orgueil national blessé et une population russe qui dans sa majorité n’attendait que ça, et qui aujourd’hui se retrouve soudée derrière lui comme rarement. Mais là, demain, que va-t-il faire en Ukraine ? Annexer l’est comme la Crimée ? Peu probable. Le territoire est flou, et surtout, c’est un "gros morceau". Là où Américains et Européens ont regardé ailleurs avec la Crimée, ils ne pourraient pas laisser passer qu’un acteur de la scène internationale redessine les frontière et la carte du monde comme bon lui semble. Ou alors autant fermer l’ONU et revenir à la diplomatie comme la faisait Talleyrand en 1815. Poutine répond aux Américains qu'il agit dans l'intérêt de l'Ukraine En revanche, intervenir pour "calmer le jeu", imposer son influence en laissant le temporaire durer, c’est possible. Au tout début de la crise en Ukraine, Poutine disait que la Russie interviendrait en Ukraine si les populations (sous-entendu russophones ou russes) étaient physiquement menacées. Prétexte classique, déjà utilisé en 2006 pour intervenir dans la petite province géorgienne d’Ossétie du Sud. Il demandait alors au conseil de la fédération de voter un décret l’autorisant à utiliser l’armée russe hors de ses frontières "pour protéger des populations civiles". Jeudi, Poutine lâche LA phrase, LE mot qui résonne comme un code d’intervention : "le régime actuel à Kiev a commencé à utiliser l'armée contre la population dans le pays, c'est un crime très grave contre son propre peuple". Manière de dire qu’il se sent à présent libre et légitime à intervenir militairement en Ukraine de l’est. Dans ce scénario, des soldats russes passent la frontière. Sécurisent aéroports et routes. Demandent aux milices de rentrer chez elles, ce qu’elles feront évidemment. Et la tension retombera. À Washington, qui condamnera, Poutine répondra qu’il agit dans l’intérêt de l’Ukraine, et que la présence militaire russe permettra d’organiser dans le calme le scrutin du 25 mai. Scrutin qui devrait aussi mettre le pays sur la voie d’une fédération. Élection présidentielle qui peut tout aussi bien tourner à l’avantage des pro-russes. Quelle date choisir pour les élections ? Reste à choisir la date. Pourquoi pas aux alentours du 9 mai, date qui commémore l’armistice de la Deuxième Guerre mondiale. Une guerre dans laquelle les Russes ont perdu près de 15 millions d’hommes et femmes. Conflit dont les régions de l’Est de l’Ukraine justement, ont tant souffert (Doniesk, Karkiv). Région où la propagande russe utilise l’Histoire pour jouer sur la lutte contre les "fascistes de Kiev". Voilà ce qui peut se passer dans la tête de Poutine. Ou pas !